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| Édito |
| 2018 : le temps est à l'action |
| Crise de l'hypermarché, confirmation du processus d'érosion de la fréquentation des centres commerciaux, dégradation des performances des enseignes, accélération de la surenchère promotionnelle… il devient évident que nous sommes en train de changer d'époque et que la transition est difficile. Est-ce la force de l'emprise du court terme qui a longtemps empêché les acteurs du commerce de prendre la mesure des mutations systémiques de notre époque ? Le fait est que la prise de conscience de l'urgence de l'engagement dans un plan de transformation profond intervient bien tardivement. On ne relancera pas l'efficacité des modèles d'hier à coup de promotions spectaculaires, ni même en « digitalisant » le point de vente ou par les incantations au « phygital », ce néologisme qui désigne la pierre philosophale reliant miraculeusement le virtuel au réel. Les différents observatoires que nous avons mis en place depuis la création de l'ObSoCo en 2011 (déjà…) nous montrent à quel point les changements sont profonds et témoignent d'une rupture dans l'histoire de la société de consommation et, plus généralement, de l'entrée dans un nouvel épisode de l'histoire du capitalisme. Le jouet est cassé. Les consommateurs sont de moins en moins dupes des promesses de bonheur dans l'hyperconsommation. Ils doutent en masse de la bienveillance des grands acteurs qui cherchent à capter leur pouvoir d'achat, sans hésiter parfois à les tromper, voire à mettre en péril leur intégrité physique et l'avenir de la planète. Lorsqu'une société de consommateurs est en perte de sens, c'est en grande partie dans la consommation même que s'expriment le désir de rassurance, la quête de repères, l'aspiration à autre chose. Au cours des dix dernières années, les consommateurs ont déjà exprimé leur désir de consommer autrement en s'adonnant aux consommations collaboratives. Ils prennent leurs distances par rapport au régime alimentaire standard, et sont de plus en plus nombreux à exiger que leur consommation les aide à exprimer les valeurs auxquelles ils sont attachés… On ne fera pas l'économie d'une remise en cause du cœur du modèle et d'une réflexion sur les paradigmes à déployer pour mettre l'offre marchande en phase avec les attentes des «gens» (arrêtons de les appeler «consommateurs» ou pire encore «shoppers») et pour exploiter tout le potentiel du numérique pour promouvoir une bonne consommation, respectueuse de la nature et des Hommes. |
| Les clés pour appréhender les transformations de la consommation | |||
| L'Observatoire des consommations émergentes, mis en place en 2012, suit l'engagement des Français dans des pratiques qui échappent aux radars traditionnels et redessinent la consommation. Il offre une vision structurante des mutations de la consommation pour permettre aux acteurs de l'offre de se positionner face aux évolutions de leurs marchés. Voici quelques résultats inspirants : • Faire ses courses alimentaires dans une grande surface, c'est avant tout un plaisir pour 51 % des Français (une corvée pour 49 %), contre seulement 39 % en 2012. Les enseignes de la grande distribution seraient-elles en train de récolter les fruits des efforts engagés pour améliorer l'expérience client ? • La confiance dans les marques se dégrade. Seulement 50 % des Français ont confiance dans les marques. C'est 7 points de moins qu'en 2012. 13 % de leur font pas du tout confiance. La 4e vague de l'Observatoire paraîtra à la fin du mois. Vous avez encore quelques jours pour profiter de notre tarif early bird ! L'Observatoire des consommations émergentes a été réalisé avec le soutien de |
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pour 2 nouvelles études
Préemptez un territoire en associant votre marque à l'analyse d'une tendance
| La consommation « hipster » : contre-culture ou futur de la consommation ? Le terme « hipster » désigne de jeunes adultes se démarquant par un rapport à l'activité professionnelle et à la société de consommation ambigu. Hantée par la « quête de sens » et la recherche d'authenticité, la génération hipster est à l'origine de propositions économiques nouvelles lui permettant d'apporter une réponse marchande à ses aspirations à consommer différemment. On assiste ainsi pour la première fois à un mouvement culturel générationnel qui critique et questionne les modes de consommation dominants en inventant d'autres moyens de consommer, et en se forgeant sa propre culture de la consommation. Les marques et les enseignes traditionnelles, en prise avec des marchés qui se démassifient, ne peuvent ignorer cette nouvelle génération qui contribue à redéfinir les normes de la consommation tout en faisant naître de nouveaux modèles. |
Et si la force des marques passait par les communautés de consommateurs? Alors que les communautés apparaissent comme le stade ultime de l'attachement des consommateurs aux marques, ce sujet est encore trop négligé par la recherche. L'ObSoCo se propose d'explorer et de cartographier les ressorts de l'engagement des consommateurs dans des communautés pour guider les marques dans leurs réflexions. Comment les consommateurs se positionnent-ils par rapport à l'idée d'une « communauté de marque » ? Se sentent-ils écoutés ? Leurs avis ont-ils d'après eux un impact réel ? Ou bien la considèrent-ils comme une instrumentalisation commerciale supplémentaire ? Et quelles sont les contreparties attendues de cet engagement ? Au regard des potentialités dont elles sont porteuses, il est essentiel pour les marques et les enseignes de mieux cerner les ressorts de l'engagement des consommateurs dans ces communautés. |
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| FERME FRANCE VEUT RÉPONDRE AUX GRANDES ATTENTES SOCIÉTALES DANS LE DOMAINE AGROALIMENTAIRE Une démarche collective interfilières pour augmenter les performances sociétales et en faire un levier de différenciation et de création de valeur en France et à l'international Ferme France est une association regroupant les acteurs de l'agroalimentaire français pour concevoir les futurs standards de qualité sociétale des produits issus du vivant. Des étiquetages à 5 étoiles sur l'environnement, le bien-être animal, la nutrition-santé, la traçabilité, le progrès de la filière, la contribution à l'économie française et la contribution au bien commun seront proposés par Ferme France, qui a vocation à fédérer les initiatives existantes autour d'une plateforme de digitalisation. |
CONSUMO E(R)GO SUM Benoit Heilbrunn, Professeur de marketing, ESCP Europe et membre du Cercle de l'ObSoCo Dans cet article, publié sur l'excellent site « The Conversation », Benoît Heilbrunn revient sur les ressorts qui sous-tendent la consommation moderne et ce qu'ils disent de notre société. |
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| L'OBSOCO recrute ! Stage de 6 mois : un(e) chargé/e d'étude et de veille Sensible aux approches développées par l'ObSoCo, le stagiaire devra se prévaloir à la fois d'une bonne formation en sciences humaines, sociales ou économiques. Le poste exige de la polyvalence, une forte curiosité intellectuelle, de la rigueur méthodologique et une grande aisance rédactionnelle. Entre autres missions, il s'agira de seconder nos chargés et responsables d'études pour des travaux de veille, qui concernent les mutations du commerce et de la consommation. L'aisance rédactionnelle étant impérative, une série de tests sera proposée au candidat/e. Contact : Nathalie Damery - n.damery@lobsoco.com. |
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| contact@lobsoco.com 09 81 04 57 85 |
L'ObSoCo 28, Boulevard de la Bastille 75012 Paris |
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