Si les enjeux écologiques – couplés à la crise sanitaire – ont bouleversé le secteur du tourisme, la numérisation des modes de vie a aussi eu un impact certain sur celui-ci. Les réseaux sociaux et les photos de destinations qui y sont partagées sont des cahiers d’inspiration digitaux pour de nombreux internautes. Ils sont devenus des acteurs incontournables. L’ « instagramabilité » comme moteur de désirabilité dans le choix d’une destination. Le paradoxe du tourisme de masse est connu, il détruit ce qu’il chérît. On se presse pour admirer Venise, reine de l’Adriatique, alors même qu’on nous annonce qu’elle va plonger sous les eaux. A cet égard, les stratégies de « démarketing » se multiplient. L’objectif ? Décourager les touristes de visiter un site.
Avec cet Observatoire du voyage et du tourisme, nous voulons observer au plus près l’émergence de nouvelles manières de voyager et cartographier les nouveaux chemins tracés par les voyageurs alternatifs.
Héritier du 20ème siècle, le tourisme de masse essuie depuis plusieurs années des critiques nourries pointant son inadéquation avec les défis écologiques qui sont les nôtres. Fardé du poids d’une empreinte écologique trop lourde et accusé de mettre en péril des sites historiques par une fréquentation insoutenable, le tourisme semble essuyer les plâtres des mutations en cours au sein de nos sociétés. Aussi assistons-nous du même coup à l’émergence de nouvelles représentations du voyage. Qu’est ce qu’aujourd’hui un tourisme désirable ?
Si les enjeux écologiques – couplés à la crise sanitaire – ont bouleversé le secteur du tourisme, la numérisation des modes de vie a aussi eu un impact certain sur celui-ci. Les réseaux sociaux et les photos de destinations qui y sont partagées sont des cahiers d’inspiration digitaux pour de nombreux internautes. Ils sont devenus des acteurs incontournables. L’ « instagramabilité » comme moteur de désirabilité dans le choix d’une destination. Le paradoxe du tourisme de masse est connu, il détruit ce qu’il chérît. On se presse pour admirer Venise, reine de l’Adriatique, alors même qu’on nous annonce qu’elle va plonger sous les eaux. A cet égard, les stratégies de « démarketing » se multiplient. L’objectif ? Décourager les touristes de visiter un site.
En réaction, on assiste à l’émergence de nouvelles pratiques et de nouveaux usages : tourisme d’aventure, tourisme local, tourisme durable, tourisme « déconnecté » ou tourisme spirituel. Un éventail de pratiques nouvelles qui se construisent sous nos yeux. Une manière aussi d’inventer de nouvelles manières de voir le monde et de voyager.
Avec cet Observatoire du voyage et du tourisme, nous voulons observer au plus près l’émergence de nouvelles manières de voyager et cartographier les nouveaux chemins tracés par les voyageurs alternatifs.