Les Français perçoivent en effet les commerces physiques comme des acteurs clés de la qualité du lien social là où ils vivent, au même titre que les établissements scolaires, les espaces publics (places, espaces verts, etc.), les services publics ou les lieux culturels. Plus de 8 Français sur 10 estiment par ailleurs qu’ils favorisent les échanges entre générations ou entre personnes d’origines ou de cultures différentes.
Ce faisant, 71% des Français s’accordent à dire que les commerces ont une influence positive sur leur propre qualité vie. D’ailleurs, un peu plus d’un Français sur deux (52%) affirment que la présence de commerces dans leur ville a influencé leur décision de s’y installer ou contribue à leur envie d’y rester. Un rôle essentiel donc, qui contribue aussi à la vitalité et l’attractivité des territoires.
Bien au-delà de la seule transaction qui s’y déroule et à laquelle il ne faudrait pas les réduire, les commerces sont en effet des lieux de rencontres et d’échanges.
Ainsi, 7 Français sur dix disent qu’il leur arrive d’engager la conversation avec les commerçants (36% fréquemment). Une même proportion avec des clients du magasin (31% fréquemment). A tel point que plus d’un tiers des Français sont systématiquement reconnus et salués par leur nom par les commerçants.
Logiquement, ces interactions quotidiennes renforcent les liens sociaux et participent à la lutte contre l’isolement. Ainsi, pour 57 % des répondants, les commerces leur permettent de se sentir moins seuls là où ils habitent. Point notable : c’est le cas quel que soit leur âge.
Des échanges simples mais réguliers qui tissent parfois des liens plus durables : ainsi près d’un Français sur 2 (48%) dit avoir noué des relations d’amitié avec des commerçants ou d’autres clients. C’est le cas de 57% des plus 55 ans mais aussi de 59% des aidants, ces personnes (28% de la population) qui soutiennent un proche et ont, eux aussi, besoin de soutien.
Dans un contexte marqué par le vieillissement de la population, la diminution de la taille des ménages et la numérisation croissante des modes de vie, on le voit : le commerce physique n’a pas dit son dernier mot !
Source :
Baromètre Galimmo x L’ObSoCo – Vague 2, 2024