1h30 par jour
Nous recevons en moyenne 32 mails par jour sur notre boîte professionnelle, soit 160 par semaine. Une proportion qui grimpe à 225 pour les cadres et 290/semaine pour les chefs d’entreprises ou professions libérales.
Une charge informationnelle en outre exacerbée par l’utilisation fréquente des notifications, qui viennent interrompre les tâches en cours et disperser l’attention. Et finalement conduisent à une réelle perte d’efficacité : d’après les études menées sur le sujet, le temps de « reconcentration » nécessaire pour se replonger dans une tâche après une interruption liée aux e-mails nous prendrait au total 1h30 par jour !
Une société qui se trompe de mots / maux ?
« Individualisme », « archipellisation », « fin des grands récits », « pouvoir d’achat » mais aussi « société de défiance », « désengagement » ou encore « wokisme » …Et si ces concepts devenus viraux dans le débat public pour décrire notre société nous empêchaient finalement de comprendre les véritables enjeux de notre époque et participaient des problèmes plutôt que de permettre de s’atteler aux solutions ?
C’est la thèse que développent Guénaëlle Gault (notre Directrice Générale) et le journaliste David Médioni, dans un essai tout juste paru aux éditions de l’Aube : Penser sans entraves.
Est-ce que j’en ai besoin ?
« Est-ce que j’en ai besoin ? Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Est-ce que j’en ai vraiment besoin maintenant ? » Telle est la formule mise au point par Henri, personnage interprété par Mathieu Amalric dans le film Une Année difficile. Un mantra en forme de code de conduite que ce loufoque organisateur de réunions du genre Alcooliques anonymes dédiées aux accros surendettés de la société de consommation, invite tous ses protégés à se répéter dès qu’ils envisagent un achat.
Le phénomène Mukbang
Le concept est aussi simple que déconcertant : sur les réseaux sociaux, des personnes se filment en train de manger (souvent d’importantes quantités de nourriture), tout en interagissant avec leur public.
Le couperet est tombé
Auchan supprimera près de 2400 emplois dans les prochains mois (soit plus de 4 % des effectifs) et prévoit de fermer une dizaine de magasins non rentables, dont trois hypermarchés.
Trick or treat !
Halloween approche. Et aux États-Unis, les chiffres vont de nouveau donner le vertige. Car cette célébration est un phénomène économique majeur : plus de 11 milliards de dollars de dépenses, soit environ 100 dollars par foyer. Un marché qui se répartit principalement en trois tiers entre costumes, décorations et bonbons. Ce qui, au passage, représente 600 millions de kilos de bonbons pour l’occasion chaque année !