Les Français adorent-ils vraiment la bagnole ?

Indéniablement, la voiture est aujourd’hui au cœur des modes de vie des Français : 93% d’entre eux estiment que savoir conduire est un savoir-faire important à transmettre à ses enfants (juste après le fait de savoir nager), 92% jugent qu’il est indispensable de passer le permis et d’ailleurs 90% des foyers français possèdent une voiture.

Sobriété : mieux vaut ne pas souffler dans le ballon…

Alors que nos modes de vie, de consommation et de production vont devoir évoluer vers davantage de sobriété pour faire face aux enjeux écologiques, quelles sont les représentations des Français sur le sujet et comment intègrent-ils (ou non) les pratiques de sobriété à leur quotidien ?

L’ADEME s’est penchée sur ces questions avec notre concours.

La fatigue alimentaire nous gagne…

On vous en parlait la semaine dernière dans ce Coup d’œil : malgré des inquiétudes toujours fortes à l’égard des effets de l’alimentation sur leur santé, les Français se montrent moins attentifs à la composition des produits alimentaires qu’ils achètent et leurs habitudes alimentaires liées à la santé reculent…

La transition alimentaire engagée il y a quelques années semble donc marquer le pas, notamment chez ceux soumis à d’importantes contraintes financières. Comme s’ils n’avaient plus les moyens de leur inquiétude après deux années de forte inflation sur les produits alimentaires (+20% en 2 ans).

Mais un autre phénomène semble également à l’œuvre dans la prise de distance d’une partie de la population à l’égard de la transition alimentaire : une forme de « fatigue alimentaire ».

Une transition alimentaire en panne ?

Depuis plusieurs années maintenant, nous observions une montée en puissance de l’attention des Français à leur alimentation, portée par une sensibilité croissante à leur santé, l’environnement mais aussi l’écosystème de production et distribution alimentaire. L’ensemble de ces dynamiques convergeaient vers des aspirations au manger « mieux » et de fortes attentes en matière de qualité et d’éthique. Le goût certes, mais l’innocuité et la santé donc, et également l’origine, les modes d’acheminement et de production, l’impact environnemental, la rémunération des producteurs, le bien-être animal, etc.

Une transition alimentaire était incontestablement en marche, d’ailleurs encouragée par les pouvoirs publics et relayée par les acteurs de l’offre. Une transition qui avait en outre largement contribué à la croissance du bio.

Après deux années marquées par une forte inflation des prix de l’alimentaire (20% en 2 ans) et alors que se tient en ce moment le Salon de l’agriculture sur fond de crise du secteur, qu’en est-il aujourd’hui ?

Rien ne sert de courir, il faut livrer à point

Alors que nos modes de vie et de consommation se numérisent de plus en plus, la livraison – moment crucial de nos parcours d’achat en ligne – reste pourtant une étape épineuse, théâtre de nombreuses déconvenues.

Don & emprunt : (rapide) anatomie d’une chute

Le don et l’emprunt sont deux pratiques en très nette perte de vitesse. En un peu plus d’une décennie, le taux de pénétration du don a perdu 15 points, quand celui de l’emprunt a chuté de 19 points.