« On ne peut pas nier le recul, il est tout à fait significatif et surtout il est persistant », estime Philippe Moati, cofondateur de l’ObsoCo (Observatoire société et consommation) et professeur agrégé d’économie à l’université Paris-Cité. « C’est un ralentissement généralisé. Ce mois-ci l’énergie a particulièrement contribué à la baisse mais ça baisse aussi dans l’alimentaire », constate Philippe Moati. « On a même l’amorce d’un mouvement de déflation sur les produits de grande consommation dans les grandes surfaces, donc on ne peut pas nier ce phénomène », estime-t-il.