Février 2020
Dans un contexte d’attention croissante aux effets de l’alimentation sur l’environnement et la santé et de défiance à l’égard de l’organisation « industrielle » du système alimentaire, les Français sont de plus en plus nombreux à transformer leur alimentation et à investir et valoriser la qualité et l’éthique alimentaire dans toutes leurs dimensions.
Les produits alimentaires consommés doivent non seulement être vecteurs de goût, de saveurs et de plaisir, garants d’une bonne santé et porteurs d’innocuité, issus de productions responsables (L’ObSoCo, 2016) mais aussi s’inscrire dans un mode de vie sain, bon pour le corps et la réalisation de soi en conformité avec une éthique de la responsabilité (sociale et environnementale) (ObSoCo, 2017).
Ces recherches de qualité et d’éthique dans l’alimentaire convergent vers une aspiration à « mieux manger » qui prend la forme d’un « manger autrement » (« authentique », « artisanal », « moins », « mieux », « sain », « sans », « responsable », etc.).
A cet égard, il apparaît tout à fait décisif de lier entre elles ces deux quêtes (qualité et éthique) dans un Observatoire de la qualité et des éthiques dans l’alimentaire pour comprendre l’évolution des attentes et des comportements alimentaires et anticiper les orientations actuelles et futures du « manger autrement ».