Nous recherchons 3 partenaires pour pouvoir lancer l’Observatoire, l’investissement de chaque partenaire s’élevant à 25 000 € HT.
Pour un partenariat unique, le montant de l’investissement s’élève à 65 000 € HT.
Soldes, « Black Friday », « French days », livraison offerte, surge pricing, yield management, achats groupés, offres de parrainage, freemium, free-to-play, offres d’abonnement, crowdfunding… La diversité des pratiques tarifaires s’est considérablement étoffée, accompagnant le développement d’Internet et du e-commerce, mais également celle d’un consentement à payer de plus en plus variable selon les différentes catégories de consommateurs. Le concept de tarification dynamique se répand, et renvoie à la variation des prix, pour un même produit, dans le temps. Un temps de plus en plus court grâce aux technologies numériques et leur intégration au commerce « physique ». C’est une véritable « tarification de précision » qui se met en place à la faveur des nouveaux outils technologiques. Mais quelles sont les conditions d’acceptabilité de ces pratiques par les consommateurs ? Comment y réagissent-ils ? Et dans quelle mesure cette variabilité croissante des logiques de fixation des prix est-elle susceptible de fragiliser la compréhension des prix – traditionnellement appréhendés comme un « indicateur » de qualité par les consommateurs qui s’y fient pour évaluer le niveau de gamme du produit qu’ils décideront d’acheter ?
La multiplication des stratégies tarifaires des acteurs de l’offre intervient par ailleurs dans une période où le sujet du prix « juste » (dont on voit dans nos enquêtes qu’il n’est pas forcément le prix le plus bas) apparait de plus en plus fréquemment dans le débat public. L’occurrence la plus marquante récemment étant celle soulevée par le mouvement social qui entourait le sujet de la rémunération des agriculteurs et celle d’un « prix plancher » lié à la vente de leur production aux distributeurs.
Dans un contexte de tensions inflationnistes et d’intensification de la contrainte budgétaire pour une part croissante de la population, comment la compréhension des prix par les consommateurs évolue-t-elle ? Comment perçoivent-ils les causes des dynamiques inflationnistes actuelles et comment y réagissent-ils ? Comment cette perception influe-t-elle sur les comportements de consommation dans les différents secteurs de l’offre ? Et quels sont les critères susceptibles de générer un consentement à payer un prix plus élevé ?
Au-delà des interrogations concernant la perception des prix, de leur justesse, de la manière dont ils sont fixés, de l’information qu’ils véhiculent sur les produits ou des services ou de l’image qu’ils renvoient, l’objectif de cette troisième vague de l’Observatoire du rapport au prix est d’évaluer les attitudes des consommateurs face aux nouvelles pratiques de tarification, de mieux comprendre comment ils y réagissent, quelles sont les pratiques les plus efficaces et quels sont au contraire, les écueils à éviter.
En 2024, l’ObSoCo prolonge la réflexion engagée sur le sujet de la compréhension que les consommateurs ont des prix, à travers une double approche, dans un premier temps généraliste (compréhension générale des mécanismes de fixation des prix, de leur perception, définition des critères d’un prix juste, réactions aux différentes politiques de discrimination tarifaires, politiques promotionnelles engagées par les marques…), puis dans un second temps via une approche sectorielle – dont le périmètre dépendra des partenaires de cet Observatoire.
Parmi les secteurs d’ores et déjà envisagés : la distribution alimentaire et la restauration, dans lesquels l’inflation a été particulièrement forte au cours des dernières années. L’énergie, secteur marqué tant par les fortes tensions inflationnistes que par le caractère pré-engagé et peu maitrisable des dépenses qui y sont associées. Le tourisme et les transports, dont les stratégies tarifaires axées autour du yield management font traditionnellement l’objet d’une relative incompréhension, voire d’un sentiment de prix « arbitraires », par les consommateurs. L’habillement, au sein duquel l’intensité concurrentielle s’est considérablement accrue au cours des dernières années et au sein duquel les plateformes de seconde main (Vinted) et les plateformes dites « d’ultra fast fashion » (Shein, Temu…) mettent à mal les standards en matière de prix. Le secteur banque et assurance, dans lequel la relation des consommateurs aux prix est traditionnellement marqué par un fond de défiance – défiance s’étant fortement accrue à la suite de la crise des subprimes de 2007.
Nous recherchons 3 partenaires pour pouvoir lancer l’Observatoire, l’investissement de chaque partenaire s’élevant à 25 000 € HT.
Pour un partenariat unique, le montant de l’investissement s’élève à 65 000 € HT.