Alors que la part de la population urbaine ne cesse de croître, les grandes villes peinent à gérer la demande de mobilité qui croît au moins autant. La saturation des réseaux se combine aux tensions sur le pouvoir d’achat et au développement rapide des TIC pour faire évoluer rapidement les usages. L’essor des mobilités en partage, inscrites dans la dynamique de la consommation collaborative interroge le modèle de déplacement basé sur l’usage quasi-exclusif de la voiture individuelle au profit de logiques servicielles et d’une mobilisation intégrée des nouveaux modes.
Une fracture est perceptible entre le cœur des grandes métropoles, engagées dans une redéfinition rapide de leur modèle, et le reste du pays où, pour l’heure, rien ne semble remettre en cause la suprématie de la voiture individuelle.