In or out of office ?

L’été s’achève, finies les vacances.

Cette semaine, nombre d’entre vous ont probablement désactivé leur “out of office”. Retour au bureau ! Ou peut-être pas. Ou peut-être pas complètement. Ou peut-être au bureau mais pas vraiment au bureau…

Car nous le mesurons à travers nos études : la tendance est lourde à la déspacialisation croissante du travail (même si elle ne concerne pas tous les actifs, loin de là). Le télétravail bien sûr, qui  a été massivement mis en œuvre depuis 3 ans, mais pas seulement. Le travail aussi dans les cafés, les tiers-lieux, chez ses clients ou partenaires, dans les transports… pourvu qu’on dispose d’une connexion internet !

Cette déspacialisation synonyme pour beaucoup de soulagement (des temps de transports) et liberté (d’organisation), interroge aujourd’hui les façons de travailler comme les lieux qui y étaient et y sont désormais dédiés. Et le premier d’entre eux : le fameux bureau, le bureau « traditionnel », celui sur la porte duquel figure le nom de son entreprise.

Concurrencé, il doit se réinventer. Si certains employeurs s’inquiètent de sa possible désertion, il présente pourtant un atout majeur sur lequel miser : les autres !

Les relations sociales sont en effet au cœur de l’attractivité du bureau. Ainsi 70% des salariés travaillant en bureau s’accordent à dire que « les moments de convivialité, de partage et de créativité sont les plus importants quand ils viennent au bureau ».

Une bonne sociabilité qui s’avère d’ailleurs indispensable à la qualité de vie au travail puisque 81% des personnes qui parviennent à créer du lien avec leurs collègues sont satisfaites de leur qualité de vie au travail pour 45% de celles qui n’y parviennent pas.

Rien d’étonnant dès lors à ce que, parmi une longue liste d’espaces qui, au bureau, sont ou devraient être indispensables, on retrouve largement en tête le fameux coin café (songez à votre retour il y a quelques jours !), devant un jardin / terrasse, un espace convivial de détente ou encore une cuisine en libre accès…

Miser sur le lien social, formel – mais plus encore – informel et créer un environnement agréable et propice à son épanouissement devient donc prioritaire.

D’autant que, parallèlement, on relève que la qualité de vie au travail est un motif croissant d’insatisfaction et de dés/implication.

La satisfaction à l’égard de la qualité de vie au travail perd ainsi 10 points par rapport à 2019 alors que le sentiment de stress au travail continu de progresser et que, dans le même temps, les actifs se sentent moins soutenus par leur entreprise sur les aspects « bien-être ».

Dans un contexte de multimodalisation du travail, repenser les relations collectif/individus en réinventant les espaces devient plus que jamais important. 89% des actifs satisfaits par les espaces au bureau sont aussi satisfaits de leur QVT, pour 45% de ceux qui ne sont pas satisfaits de leurs espaces de bureau.

Crucial aussi côté marque employeur.

Pour ceux d’entre vous qui cherchent la perle rare, songez-y : pour pas moins de 39% des salariés de bureau, les locaux de l’entreprise ont joué un rôle dans leur prise de décision au moment de choisir leur emploi !

Un sujet d’importance donc qui, en passant, est l’occasion de vous annoncer que L’ObSoCo a déménagé avant l’été (festivités à suivre, stay tuned) pour des locaux plus grands et (encore) plus beaux.

Et si tout n’est pas encore parfaitement aménagé, l’idée est bien de faire mentir l’adage selon lequel les cordonniers seraient les plus mal chaussés !

Sources :

Baromètre Actineo de la qualité de vie au travail réalisé par L’ObSoCo

L’Observatoire du travail à distance (L’ObSoCo / IDHEAL Recherche / Action Logement