2025 : une société fatiguée mais pas résignée

Dernière newsletter de l’année, et l’envie de vous partager un résultat qui nous a frappés et qui, nous semble-t-il, dit quelque chose d’important sur l’état du pays.

Alors que d’études en études, de nombreux Français expriment leur souhait d’une profonde transformation de notre organisation économique et politique, nous leur avons demandé comment ils jugeaient l’efficacité de différentes actions pour exprimer leur désapprobation ou obtenir des changements de la part des entreprises et des institutions. 

Priorités françaises : Qui se préoccupe de quoi ?

Comme nous l’évoquions la semaine dernière, pour la première fois dans l’histoire récente des enquêtes d’opinion, la vie politique apparaît comme la principale préoccupation des Français, citée spontanément par 30% des répondants, devant les questions liées à l’inflation et au pouvoir d’achat (27%), et celles relatives à la Justice et la criminalité (24%).

Mais, qui porte plus particulièrement telle ou telle préoccupation au sein de la population ? A y regarder de plus près, au-delà des moyennes nationales, se dessinent les contours d’une France où les priorités politiques varient sensiblement selon la position sociale, l’âge, le niveau de vie ou la sympathie partisane.

La vie politique devient la préoccupation n°1 des Français : un basculement historique

L’ObSoCo et le CEVIPOF (Sciences Po) lancent « Priorités françaises », le premier baromètre trimestriel public conçu pour mesurer la hiérarchie réelle et spontanée des préoccupations des Français à travers une méthodologie de questionnement ouvert.

Black Friday : quand les Français critiquent la surconsommation… des autres

Ce vendredi marque le lancement du Black Friday, cette grand-messe de la consommation importée des États-Unis. L’occasion de s’interroger sur le rapport complexe et parfois paradoxal que les Français entretiennent avec la consommation, à la lumière des résultats de la vague 2 du Baromètre Sobriétés et Modes de vie réalisé par l’ADEME et L’ObSoCo en 2025.

Entre confiance et confusion, le vin bio cherche sa place

La consommation de vin en France n’en finit pas de reculer : entre les années 1960 et 2022, elle a chuté de plus de 60 % selon FranceAgriMer. Les verres se font donc plus rares, mais un domaine pourtant gagne du terrain : le vin biologique. Car si les Français boivent moins, ils cherchent de plus en plus à boire « mieux » : davantage de valeur, de qualité, de sens. « Moins mais mieux » : la sobriété au sens littéral. Et dans ce paysage en recomposition, le vin biologique contribue à redonner du souffle à un univers en perte de vitesse.

Cracker l’algorithme pour réenchanter le lien social

Le deuxième livre de notre collection Émergences (aux éditions de l’Aube) vient de paraître, signé Laurent François, spécialiste des réseaux sociaux. Et il tombe à pic.
Nous sommes nombreux à ressentir un malaise diffus face aux réseaux sociaux. Cette sensation d’être happé par des contenus qu’on n’a pas vraiment choisis. Cette impression que nos conversations en ligne tournent en rond, se radicalisent, s’épuisent. Laurent François nous aide à mettre des mots sur ce qui nous arrive.