Qui sont vraiment les créateurs d’entreprise ? Sept profils pour sortir des clichés
93% des porteurs de projet jugent leur expérience entrepreneuriale positive et 90% la referaient… mais 62% des créateurs trouvent complexe de faire perdurer leur activité, et seulement 38% atteignent le chiffre d’affaires espéré.
L’étude que nous avons menée pour BGE en partenariat avec Crédit Mutuel, dévoilée cette semaine, ausculte avec finesse près de 10 000 parcours entrepreneuriaux sur 7 ans. Elle révèle une France de l’entrepreneuriat bien éloignée des clichés du « slasheur » épanoui.
La Viande en France : l’ère du « moins mais mieux »
Dans un contexte où le pouvoir d’achat pèse sur les choix alimentaires, la viande fait exception. Quand ils sont placés face à l’alternative qualité versus budget, 56% des Français privilégient généralement le budget. Mais pour la viande, ils sont 71% à opter pour la qualité, quitte à payer plus cher.
Pourquoi cette exception ? Parce que la viande cristallise quatre aspirations qui se renforcent mutuellement.
Vieillissement subi versus longévité choisie
C’est l’un des paradoxes absurdes de notre époque.
On SAIT que les séniors sont de plus en plus connectés, actifs et disposent d’un pouvoir d’achat élevé et, pourtant, on continue à les traiter comme un marché de niche.
Les deux France de la consommation
On entend souvent parler de l’opposition entre une France discount et une France premium. Entre ceux qui font leurs courses chez Action et ceux qui fréquentent les concept stores. Un clivage qui épouserait les inégalités de revenus, les géographies et les destins sociaux. Si cette grille de lecture recouvre une certaine réalité, elle mérite cependant d’être nuancée. D’abord parce que nombre de Français opèrent des arbitrages constants : courses chez Lidl, jean’s Zara et iPhone dernier cri. Ensuite parce qu’une autre tension, plus sourde et plus profonde, traverse aujourd’hui notre rapport à l’idée même de consommer.
L’IA dans nos paniers : une adoption fulgurante
ChatGPT débarque en novembre 2022, et deux ans et demi plus tard, 28% des Français ont déjà intégré l’intelligence artificielle générative dans leurs décisions d’achat. Loin d’être anecdotique, ce chiffre issu de notre Baromètre trimestriel L’ObSoCo témoigne d’une adoption fulgurante pour une technologie grand public aussi récente.
Et si nous retrouvions le goût du futur ?
« No future » : ce n’est plus le cri de guerre punk des Sex Pistols qui faisait trembler les clubs londoniens des années 1970. Aujourd’hui, notre « no future » à nous est devenu un murmure de fond qui s’échappe des conversations de bureau, des dîners de famille ou des échanges politiques.
Comme si l’avenir s’était évidé. Comme si le futur n’était plus cet espace ouvert de possibles, mais un territoire colonisé par nos peurs – climatiques, économiques, démocratiques, technologiques.